Bienvenue sur le site des amis des bienheureuses Carmélites de Compiègne
Martyre de la communauté des 16 carmélites de Compiègne
17 juillet 1794
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Vie de l'association

Voici les évènements courants de l'Association.











Programme de la journée Pèlerinage 2016

Quelques évènements marquants du passé récent.





ANNEE 2013

JOURNÉE SPIRITUELLE du 25 Mai 2013 au Carmel à Jonquières









Extrait du compte-rendu de notre Assemblée Générale du 11 Octobre 2013

Le mot du Président

      Octobre 2013, l'Année de la Foi, décrétée par le pape Benoît XVI, touche à sa fin.
Mais pour nous, chrétiens, après ce long temps de réflexion qui nous a été offert, n'est-ce pas plutôt un commencement  ?       Donnons la parole à Saint Irénée de Lyon, au 2ème siècle, qui affirme que « l’Église garde soigneusement la foi et le message des apôtres, croit dans ces vérités à l'unisson et les proclame, les enseigne et les transmet comme si elle avait une seule bouche  » (YOUCAT – p.29).
       Puis écoutons quelques passages de l'encyclique Lumen Fidei (pp. 15,16, 17, 20, 21, 23) dans lesquels le pape François (ou, peut-être, le pape Benoît ) nous rappelle les fondements de notre foi dans le plein Amour du Christ mort et ressuscité, ayant donné sa vie pour nous sauver  :
« Dieu adresse la parole à Abraham, notre père dans la foi. Il l'appelle par son nom. La foi est liée à l'écoute. Elle prend un caractère personnel. Dieu entre en contact avec l'homme et établit une alliance avec lui. La foi est la réponse à une Parole qui interpelle personnellement, qui nous appelle par notre nom. Cette parole dite à Abraham est un appel et une promesse.
       Elle est avant tout appel à sortir de sa propre terre, invitation à s'ouvrir à une vie nouvelle... Elle contient en outre une promesse  : «  Tu seras le père d'un grand peuple  »... La foi d'Abraham ouvre vers l'avenir. Elle est liée à l'espérance  ».        Citant St Augustin  :  « L'homme est fidèle quand il croit aux promesses que Dieu lui fait  ; Dieu est fidèle quand il donne à l'homme ce qu'il lui a promis  ».
       Et encore, peut-être l'essentiel du message de l'encyclique (p.20), : «La foi consiste dans la disponibilité à se laisser transformer toujours de nouveau par l'appel de Dieu  ».
       Pour conclure, le pape François prend l'exemple de Marie  :  «  En la mère de Jésus, la foi a porté tout son fruit... Marie est étroitement associée, par son lien avec Jésus, à ce que nous croyons...
       Tournons-nous vers Marie, Mère de l’Église et Mère de notre foi, en priant  :
            «  Ô Mère, aide notre foi  !  ».

      Je terminerai en citant deux parmi les raisons principales qui poussèrent Jean XXIII à convoquer le concile Vatican II  :
La transmission de la foi selon les exigences de notre époque, et l'ouverture au monde.
      Il me vient alors de faire le rapprochement avec cette expression qu'affectionne le pape François  : «  Aller aux périphéries  ». Il l'expliquait ainsi , le 27 Septembre 2013, dans son allocution aux 1600 participants du Congrès international sur la catéchèse  :
      «  Etre catéchiste demande de l'amour... et cet amour, nécessairement part du Christ. Repartir du Christ signifie  :
1 - Avoir de la familiarité avec Lui. Si nous sommes unis à Lui, nous pouvons porter du fruit. Demeurer avec Jésus...
2 - Imiter le Christ en sortant de soi et en allant à la rencontre de l'autre... Dieu est le Centre, mais il est toujours Don de soi, relation... Là où il y a une vraie vie en Christ, il y a ouverture à l'autre au nom du Christ.
3 - Ne pas avoir peur d'aller avec Lui dans les périphéries. Dieu va toujours au-delà... Pour demeurer avec Dieu, il faut ne pas avoir peur de sortir. Dieu nous précède toujours.
Dans le même esprit, appuyons-nous sur le message d'amour des Bienheureuses Carmélites  :
1 - Par leur prière, leur familiarité avec Jésus n'a jamais connu de défaut,
2 - Elles ont imité le Christ en offrant leur sang par amour pour Lui et pour le retour de sa Paix,
3 - Expulsées de leur couvent, elles ont gardé confiance en Dieu et sont restées fermes jusqu'à avoir l'audace de braver leur accusateur qui leur reprochait leur fanatisme.
Nous inspirant de leur exemple de foi, d'espérance et d'amour, demandons-leur de nous aider à trouver quelles sont «  nos périphéries  »  !



ANNEE 2014

Cette année 2014 sera marquée par deux points forts :

Vendredi 14 Mars 2014

Représentation de l'opéra "Dialogue des Carmélites" de G. BERNANOS et F. POULENC
à 20h en l'église St Antoine de Compiègne.



ARGUMENT





ACTE I


Bibliothèque du Marquis de La Force, Avril 1789
Le Chevalier de La Force fait irruption, inquiet pour sa sœur dont le carrosse risque d'être pris dans la foule. Cette évocation rappelle au Marquis le douloureux souvenir de sa femme mourant en donnant naissance à Blanche, vingt ans auparavant. Le Chevalier est inquiet car il connaît la nature impressionnable et l'imagination maladive de sa sœur. Le Marquis essaie de le calmer lorsque Blanche apparaît. Elle semble fatiguée, mais pas inquiète. Elle part se reposer après un long service religieux. Un cri retentit  : Blanche a pris peur en voyant son ombre sur un mur. Livide, elle revient vers son père, lui demandant la permission d'entrer au Carmel.

Le Parloir au Carmel de Compiègne, quelques semaines après
La Prieure, malade, interroge Blanche sur ses convictions religieuses et lui demande si elle a déjà choisi son nom de Carmélite. Blanche lui répond qu'elle souhaiterait s'appeler Sœur Blanche de l'Agonie du Christ.

Le Tour, à l'intérieur du couvent
Blanche s'occupe à des tâches ménagères avec Constance qui, légère, lui raconte son enfance à la campagne. La Prieure étant en train de mourir, Blanche lui reproche sa gaieté. Constance propose de sacrifier sa vie pour sauver la vie de la Prieure et tente de convaincre Blanche de la suivre. Celle-ci refuse avec violence. Alors Constance lui explique qu'elle a la certitude qu'elles mourront ensemble.

Cellule de l'infirmerie
Mourante, la Prieure explique à Mère Marie que Blanche (de l'Agonie du Christ) a choisi le nom qu'elle-même portait jadis. Elle confie donc Blanche de La Force à Mère Marie et la fait venir afin de la bénir et de lui dire adieu. C'est dans un délire grandissant, et contraire à l'usage, que la Prieure meurt dans les bras de Blanche.


ACTE II

Dans la chapelle
Blanche veille le corps de la Prieure avec Constance qui sort chercher les sœurs remplaçantes. Terrifiée par ce tête-à-tête avec le cadavre, Blanche se dirige vers la porte quand surgit Mère Marie qui la ramène à sa cellule.

Interlude 1
Blanche et Constance portent des fleurs sur la tombe, espérant que Mère Marie sera élue Prieure. Constance s'interroge sur la mort agitée de la Prieure, se demandant si elle n'aurait pas reçu la mort d'une autre.


La Salle du Chapitre
La Communauté est réunie autour de la nouvelle Prieure qui fait l'éloge de la défunte et rappelle que la prière est un devoir, et le martyre une récompense. Mère Marie engage les sœurs à se conformer aux volontés de la nouvelle Prieure et elles entonnent un Ave Maria.

Interlude 2
Coups de sonnette  : le Chevalier de La Force désire voir sa sœur avant son départ pour l'étranger. La prieur autorise cet entretien mais désire que Mère Marie y assiste.

Le Parloir, en présence de Mère Marie
Le Chevalier reproche à sa sœur de rester au couvent par «  peur de la peur  ». Blanche essaie de lui faire comprendre sa lutte, sa transformation. Mais il part et Blanche défaille, soutenue par Mère Marie.

La Sacristie
L'aumônier dit sa dernière messe  : il est proscrit. Constance s'insurge de la lâcheté des Français qui laissent traquer les prêtres. Les cloches retentissent  : des commissaires viennent annoncer aux religieuses leur expulsion. Mère Marie affronte le premier commissaire qui lui révèle qu'il est un fidèle serviteur de Dieu. Mère Jeanne annonce que la Prieure doit se rendre à Paris.


ACTE III

La Chapelle dévastée
En présence de l'aumônier, Mère Marie propose à toutes les sœurs de faire le vœu du martyre, en précisant qu'il serait annulé si le vote n'était pas unanime. L'aumônier reçoit les votes et transmet le résultat à Mère Marie  : il y a une voix contre. Les regards se tournent veers Blanche, mais c'est Constance qui se dénonce et revient sur son vote. L'aumônier appelle les sœurs deux par deux. Dans la confusion, Blanche s'enfuit.

La Bibliothèque du Marquis de La Force, saccagée
Blanche, vêtue comme une femme du peuple surveille la cuisson d'un ragoût. Mère Marie, également en civil, lui annonce qu'elle vient la chercher pour son salut. Blanche, paralysée de peur, invoque son père guillotiné et souhaite qu'on la laisse en paix. Mère Marie lui donne une adresse où elle sera en sûreté. Blanche refuse d'y aller, mais Mère Marie, confiante, sait qu'elle ira.

Une cellule à la Conciergerie
La Prieure tente de réconforter les sœurs après leur première nuit en prison. Elle affirme qu'elle se considère, comme elles, liée par le vœu du martyre, malgré son absence lors du vote. Constance s'inquiète de l'absence de Blanche, mais reste persuadée de son retour. Le geôlier leur annonce leur condamnation à mort. La Prieure leur redit son attachement et les bénit.

Place de la Révolution, l'échafaud est dressé
Les Carmélites, Prieure en tête, s'acheminent vers l'échafaud en chantant un dernier Salve Regina. Au moment de mourir, Constance voit sa prédiction se réaliser.



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Dimanche 16 Mars 2014

Pélerinage diocésain à PICPUS



Programme de la journée Picpus 2014